Wild girl
par Tode le 06 déc, 2009, dans la catégorie Hors sujet
Ca fait bien longtemps que je n’ai pas posté de billets. Non pas que je ne shoote point ces temps-ci pour Portraits de blogueuses (des shootings, et non des moindres… ont eu lieu) mais travaillant en parallèle sur d’autres projets, j’ai omis de poster ici le résultat de ces travaux…
Alors pour ce petit billet HS, voici les photos que j’ai réalisées pour la marque Les Bijoux Acidulés. Alors il s’agit d’une petite avant-première car la collection Wild ne sera disponible que d’ici quelques jours.
Collection : Wild
Modèle : Jeanne
Photos : moi, enfin, Tode
Post-prod : Adeline et moi (Tode… hum)
Fashion Box
par Tode le 20 oct, 2009, dans la catégorie Photos, Story
Euskadi. Pour moi ce mot représente et représentera toujours une période de ma vie où “nous étions jeune et large d’épaule”, la période où on bossait tout le mois de juillet pour tout claquer en août, ou encore la période où je parlais couramment espagnol (très très pratique dans les boîtes de nuit de Irun ou de San Sebastián). Le Pays Basque, c’est une grande partie de ma jeunesse, de ma vie, et c’est donc avec un très grand plaisir que je m’y rends pour y rendre visite aux amis que j’ai là-bas.
J’étais donc tout particulièrement heureux lorsque je découvris qu’un blog que j’aimais beaucoup était tenu par Sonia, une jeune femme vivant à Euskadi. C’est Julie Blabla Girl qui m’avait conseillé le site de Sonia, et j’ai tout de suite beaucoup aimé la façon dont la Basque d’adoption parlait de mode. Et que dire des nombreuses photos grand format illustrant les différents billets… Autant dire que j’étais vraiment content que Sonia accepte de faire partie de Portraits de blogueuses, il était important pour moi d’avoir une blogueuse vivant au Pays Basque.
Nous étions dimanche, et le temps était magnifique alors que nous étions quasiment en octobre. La nuit avait été courte car la veille j’avais rendu visite à mes amis d’Hendaye et j’avais fini la soirée à refaire le monde avec un vieux compère vivant à Biarritz. Mon planning était assez chargé, car je devais remonter en voiture sur Bordeaux avant de prendre le TGV pour rentrer à Paris. J’avais donc demandé à Sonia si nous pouvions faire le shooting le matin… J’étais un peu honteux de faire se lever si tôt, et un DIMANCHE, Sonia et son mari (ce dernier allait me servir d’assistant !)… J’arrivais donc de bon matin chez les Fashion Box, et je fus accueilli par M. Fashion Box, madame étant en train de se préparer à l’étage. J’avais apporté croissants et chocolatines, et nous papotions photos avec le mari de Sonia, ce dernier étant le photographe attitré de la blogueuse : toutes les photos du site FashionBox sont ses oeuvres, et je dois avouer qu’il se débrouille pas mal du tout…! Cela m’avait d’ailleurs motivé à donner le meilleur de moi-même sur ce shooting car j’avais donc de la concurrence. C’est alors que Sonia arriva, souriante, brune, grande, et radieuse (ce qui contrastait un peu avec les petits yeux de M. Fashion Box). Alors qu’elle finissait de rassembler les affaires dont elle allait avoir besoin pour son shooting, nous discutions elle et moi de Paris, de la Côte Basque, des blogs et de leur intérêt pour leurs auteurs (ce qui me rappelait la discussion que j’ai eu à ce sujet avec e-Zabel), de voyages… Je découvrais alors une jeune femme enjouée, rayonnante, et pleine de vie. Cela faisait plusieurs mois que nous attendions de nous rencontrer, et il aurait fallu bien plus qu’un shooting pour rattraper tout ce temps, surtout que…
…ce fut le shooting le plus rapide que j’ai eu à faire ! Sonia et son mari m’emmenèrent dans un lieu qu’ils avaient repéré auparavant et nous bouclâmes la session en un peu pus d’une heure chrono en main. Pourquoi me direz-vous ? C’était d’un tel ennui que je décidai de bâcler le photoshoot ? Et bien absolument pas. C’était tout simplement parce que Sonia savait exactement ce que j’attendais d’elle. Le shooting fut un vrai plaisir, et mon assistant du jour n’eut quasiment rien à faire, hormis expliquer aux personnes intriguées par notre shooting que nous faisions des photos “pour une exposition qui aura lieu à Paris d’ici quelques mois avec pour thème…”. Il y avait bien plus de badauds que je ne le pensais pour un dimanche matin. Mais qu’importe, Sonia lisait dans mes pensées et allait de-çi, de-là, pendant que mon Nikon fixait sur pellicule virtuelle les strike-a-pose parfaites de la blogueuse.
Une heure après donc, la séance était terminée et je quittais les Fashion Box pour remonter cheveux (bon ok, crâne) au vent sur Bordeaux.
Un grand merci à Sonia ainsi qu’à son mari pour leur accueil (encore désolé… une séance un dimanche matin, j’ai honte…) et leur gentillesse. Sonia, get ready for the next photoshoot hun!
P.S : pour ceux qui n’auraient pas compris, quand je dis “les Fashion Box” en parlant de Sonia et de son mari, ce n’est pas leur vrai nom hein…
Anne-Sophie : une blogueuse écolo pleine d’énergie
par Tode le 11 oct, 2009, dans la catégorie Photos, Story
Tout a commencé par une barre d’outils. Une barre d’outils écolo, même.
Je me considère comme un écolo passif. C’est-à-dire que je me sens plus que concerné, et j’essaie de faire les petits gestes simples qui vont dans le bon sens : éteindre la lumière en sortant d’une pièce *message subliminale à l’attention de… elle se reconnaîtra*, ne prendre que des douches et pas de bains, ne pas imprimer des milliards de feuilles pour une réunion de 10min au boulot. Je roule même “écolo” depuis quelques temps. Mais je me dis “passif” car je pourrais faire bien plus : je ne trie pas mes déchets, mon chez moi pourrait consommer moins d’énergie en étant mieux isolé… Et surtout, mon bilan carbone est pourri jusqu’à ma 5e génération descendante au moins vu le temps que je passe en avion, boulot oblige… Je me sens donc concerné malgré tout par le développement durable et j’essaie depuis quelques temps d’équilibrer ces mauvais côtés par des actions plus incisives, notamment avec ma participation depuis environ deux ans dans le développement d’outils de sensibilisation à l’écologie dans les écoles primaires, les collèges et les lycées en France. La route est encore longue mais nous sommes sur la bonne voie…
Tout avait donc commencé par une barre d’outils, celle du site Ecolo Info. Les barres d’outils Ecolo-Info regroupe en un seul endroit l’ensemble des informations sur le développement durable, l’environnement, et l’écologie. On parle ici de plus de 1300 sites référencés et vérifiés ! J’étais arrivé sur ce site en faisant des recherches sur le développement durable et j’avais été impressionné par la quantité d’information disponible sur ce blog. Je me souvins alors que Miss Hello m’avait parlé d’une blogueuse qui se prénommait Anne-Sophie et qui écrivait sur des thématiques environnementales. Je m’aperçu que j’étais en fait tombé sur le site de cette fameuse blogueuse. Ni une ni deux, je décidai de contacter la fondatrice du site Ecolo-Info afin de lui parler de Portraits de blogueuses.
Anne-Sophie avait accepté de me rencontrer, le projet d’expo photo ayant éveillé sa curiosité. Nous étions fin juin et l’été était déjà bien présent. Afin de profiter du beau temps nous nous étions donné rendez-vous à la terrasse d’un café aux Abbesses. C’est d’ailleurs dans ce quartier que j’avais rencontré une semaine auparavant Anne de Papilles et Pupilles, et Mlle InZeCity. J’étais arrivé un peu en avance et je passais le temps en lisant les tweets du moment sur mon iPhone. Puis Anne-Sophie arriva. Elle était blonde, toute de blanc vêtue, et son sourire était angélique. Nous commençâmes notre conversation par nos histoires bloguesques respectives, puis nous parlâmes alors d’un autre sujet que nous avions en commun : le développement durable. Et autant vous dire que Anne-Sophie, anciennement chercheuse en économie et développement, est une mine d’information inépuisable en ce qui concerne l’écologie. Je découvrais alors une jeune femme pleine de convictions, amoureuse de la nature, ardente défenseur de l’environnement, avec qui plus est une véritable sensibilité à fleur de peau. C’est au cours de cette discussion que nous nous rendîmes compte que nous avions des connaissances communes dans le monde de l’écologie en France. Mon boulot de sensibilisation auprès des djeunss depuis quelques années ? Anne-Sophie travaille, entre autres, avec la même société spécialisée dans le développement durable.
L’après-midi touchait à sa fin. Je quittais @SoAnn (les Twitter addicts reconnaîtront) en me disant qu’il fallait absolument que son portrait reflète sa générosité, sa simplicité et l’intérêt qu’elle portait au développement durable.
Fin septembre. L’été indien battait son plein. Anne-Sophie et son mari m’avaient invité à déjeuner dans leur maison près de Bordeaux. Cette dernière allait servir de cadre à notre shooting. Notre repas écolo fut très plaisant, nous échangions nos points de vue sur l’écologie et ce qui pouvait être fait pour essayer d’arranger les choses au niveau de l’environnement, et j’avais l’impression d’être en week-end chez de vieux amis…
La maison servait de cadre à notre séance photo écolo car non seulement elle était respectueuse de l’environnement, mais elle se trouvait en plus dans un lieu idyllique. Vous comprendrez lorsque vous verrez l’an prochain la photo que nous avons choisi avec Anne-Sophie pour l’exposition. Le shooting se passa très bien, il s’agissait d’ailleurs plus d’une ballade à la campagne agrémentée de quelques photos. Nous n’étions que nous deux, il n’y avait ni assistant, ni maquilleuse. Chose rare, à la fin de la séance je savais déjà qu’elle était ma photo préférée.
Devant me rendre dans le pays basque pour le shooting de Sonia FashionBox, je quittais mes amis bordelais et leur petit coin de paradis en me promettant de revenir leur rendre visite dès que l’occasion se présenterait.
Je tiens à remercier chaleureusement Anne-Sophie ainsi que son mari pour leur hospitalité et leur immense gentillesse. Je suis vraiment très content d’avoir eu la chance de les rencontrer grâce à mon projet, et j’éprouve beaucoup de respect à leur égard car tous deux se battent tous les jours afin de trouver des solutions pour tenter de résoudre les problèmes liés à au développement durable et à l’écologie. Et ça, ils le font pour eux, mais surtout pour nous tous.
Pink Pack : des kitesurfeuses psychédéliques
par Tode le 27 sept, 2009, dans la catégorie Photos, Story
I gotta feeling, that tonight’s gonna be a good night…
J’étais dans le TGV pour Montpellier et j’avais le pressentiment que mon séjour dans le sud allait être bien sympa. J’allais rencontrer pour la première fois les Pink Pack, mais les contacts que j’avais eu avec MEL ne laissaient présager que du positif.
Les Pink Pack sont des kitesurfeuses un brin (hum hum…) déjantées basées à Montpellier. Le crew est initialement composé de MEL (a.k.a Frangy a.k.a Denver a.k.a Le lémurien) et de Clem (a.k.a J’ai froid a.k.a Je suis plus grande que MEL a.k.a Mon 2e sport favori c’est de taquiner MEL), et a été rejoint il y a quelques temps par Mathilde (a.k.a Tode qui ? Je reste dans l’eau). Leur terrain de jeu est vaste et est constitué des meilleurs spots de la région : Palavas-les-Flots, le Grau du Roi ou encore Leucate où se déroule notamment le mondial du vent, étape du championnat du monde PKRA.
Pour ceux qui ne connaissent pas le kitesurf, il s’agit d’une discipline nautique où le rider glisse sur une planche de taille réduite tout en étant tracté par une aile (une sorte de cerf-volant géant). Dit comme ça on ne dirait pas, mais ça envoie gros, c’est très physique et extrêmement acrobatique le cas échéant.
Nous étions donc samedi, et j’étais assez fatigué par ma semaine globe-trotter. J’étais passé en coup de vent sur Londres et avait enchaîné par deux jours en Allemagne. Là je me rendais donc à Montpellier pour le shooting des Pink Pack et j’enchaînais le lendemain avec le photoshoot de la petite soeur Cannoise. Autant dire qu’au réveil la tentation avait été très grande de rester blotti contre ma chère et tendre, mais étant donné que je me l’étais coulé douce en Corse avec justement ma belle durant l’été et que j’avais pris beaucoup de retard sur les shootings, il fallait bien y aller. Et puis bon, aller passer le week-end dans le sud, il y a pire, non ?
J’appréhendais toutefois ce déplacement car il avait plu quasiment toute la semaine sur Cannes et Montpellier, et les shootings devaient obligatoirement se faire en extérieur afin de refléter l’environnement des blogueuses. Quelle ne fut pas ma surprise quand arrivé sur Montpellier je fus accueilli par un grand soleil et une température fort agréable. I gotta feeling… Je fus rejoint par Clem et MEL, non sans mal car Montpellier n’est qu’un immense sens unique et si vous vous trompez de route et bien tant pis pour vous, et nous décidâmes d’aller nous restaurer avant d’attaquer le shooting. Le repas fut fort agréable, nous discutions de kite, de la région, des filles dans les sports “de mecs”, et autres. A cette étape de la journée nous n’avions pas encore abordé le thème des petits bonhommes ou encore celui des jumeaux très développés, mais cela n’allait pas tarder. Après les pizzas et les salades géantes nous nous rendîmes dans le surf shop où les filles avaient l’habitude d’aller afin d’y emprunter une aile ou deux. Puis nous prenions la direction de South Beach. Pas le South Beach à Miami où j’ai eu la bonheur d’aller l’hiver dernier (ah, Nikki Beach…) mais le South Beach appelé plus communément Plage Sud non loin du Grau du Roi. Ca sonnait moins sexy mais j’allais découvrir un lieu parfait pour notre shooting et un excellent spot de kite.
Des débutants prenaient des cours avec l’ancien instructeur de MEL, et j’étais assez surpris de voir des gars faisant une à deux têtes (hum hum…) et 20kg de plus que les filles des Pink Pack et avoir beaucoup de mal à tenir leur aile alors qu’il n’y avait pas beaucoup de vent. Je me demandais alors comment ces deux petits bouts de femmes pouvaient bien rester au sol quand je voyais ces gars se faire trainer lamentablement sur le sable par leur kite…
Nous montâmes chacun notre matériel et nous commençâmes le shooting. Les filles faisaient de la guitare avec leur planche, riaient de bon coeur et j’eus droit au Finger Smile et au Lémurien… Puis nous tentâmes quelques photos en situation avec l’aile déployé et je compris alors : toujours prêtes pour la déconne, les Pink Pack étaient des kitesurfeuses aguerries et là où ces messieurs débutants se battaient littéralement avec leur kite, je regardais MEL maîtriser sa voile avec une aisance qui me laissa pantois. Je ne dis trop rien sur le moment (solidarité masculine oblige) mais je fus réellement impressionné. Il n’y avait malheureusement pas assez de vent, nous finîmes alors le photoshoot à l’abri des ailes pour une session “Roxy”.
Nous retournâmes au shop dès la fin du shooting car nous étions en retard pour rendre le matériel. J’y laissais nos kitesurfeuses, ces dernières me donnant rendez-vous dans la soirée pour me faire découvrir les nuits du kitesurf. En effet, un événement sportif lié au kite se déroulait dans la région et une soirée était prévue à Sète pour l’occasion.
Je passais une excellente soirée en compagnie des Pink Pack, mais aussi du Morue Crew, de Régis, et des autres. Le champagne coula à flot, la violette aussi, j’eus droit à une version de la chorégraphie de Beat It fort sympathique, à un Finger Smile version crash, et à un road trip entre Montpellier et Sète plein de gloussements… Je partis me coucher aux alentours de 4h du matin, fatigué mais vraiment content de cette journée. Quand je quittai Montpellier 5h plus tard, j’avais le sentiment d’avoir passé un week-end extra… avec une vieille bande de potes ! C’est ça l’effet Pink Pack : du fun, du kite, et encore plus de fun…!
La chanson avait donc dit vrai…

(Attention, la mineur qui se cache sur cette photo n'a pas bu une goutte d'alcool)
Un grand merci aux Pink Pack pour leur disponibilité, et surtout leur bonne humeur (et ça, c’est peu dire !).
Une camionneuse roule pour PDB
par Tode le 20 sept, 2009, dans la catégorie Photos, Story
Sandra Doyon est camionneuse. Dit tel quel, cela entraîne la plupart du temps tout un tas de réflexions hautement stéréotypés dont je ne me ferai pas l’écho ici. Surtout que Sandra, c’est avant tout un personnage haut en couleur, avec une générosité et une ouverture d’esprit qui lui attirent la sympathie de toutes celles et ceux qui croisent son chemin. C’est simple : Sandra, tout le monde l’aime bien et ce, dès les premiers instants. J’ai pu d’ailleurs vérifier cet état de fait par moi-même il y a quelques jours. Mais avant que je ne me lance dans une de mes fameuses narrations, parlons un peu plus de la blogueuse.
Sandra est Québécoise. “Ah ah c’est pour ça qu’elle est sympa…!” me direz-vous. Oui et non car même s’il est vrai que la plupart de nos cousins québécois sont cool, cela va un peu plus loin avec notre camionneuse car elle n’hésite pas à aller d’elle-même vers les autres. Ce qui peut décontenancer très rapidement le parisien lambda (celui qui n’aime pas qu’on lui parle et qui de toute façon n’aime pas les gens). Sandra est donc French Canadian, et cela s’entend. Personnellement j’aime beaucoup l’accent québécois, mais d’après Sandra je l’imite très mal (“Tabarnak !”)… Je fais très bien l’accent chinois (“Chez toi ou chinois ? C’est nippon ni mauvais !” hum…), on ne peut pas tout réussir hein !
J’ai découvert le blog Journal de bord d’une camionneuse tout à fait par hasard. Je cherchais des informations sur le Canada car j’avais prévu de faire un saut là-bas et de fil en aiguille je me suis retrouvé sur un blog qui m’a littéralement scotché. Imaginez, une jeune femme qui un jour, après avoir conduit une fois un camion, décide de tout planter pour sillonner les Etats-Unis dans un de ces gigantesques trucks US. Pour avoir moi-même beaucoup roulé dans une autre vie (imaginez 60 000 km en voiture en une année, rien qu’en France…) je savais ce que cela pouvait entraîner au niveau du rythme de vie, de la vie privée, de la santé… Mais pas une seule fois Sandra ne se plaint sur son blog. Au contraire, elle profite de ses longs trajets pour nous faire découvrir les USA sous une oeil nouveau. Grâce à son blog, on voyage, on s’évade… Et comme Sandra ne quitte jamais son appareil photo numérique (cette fille est un véritable paparazzi), son blog est truffé de photos mais aussi de vidéos. D’ailleurs il existe même une petite chaine YouTube où il est possible de voir ses vidéos.
A propos de vidéo, un documentaire a été tourné il y a quelques semaines sur Sandra. Il sera diffusé sur la chaine Planète en France et au Canada. Comme quoi je ne suis pas le seul à avoir été subjugué par l’univers de la camionneuse…
Sandra était en France pour quelques jours. Nous avions décidé de nous rencontrer et de faire le shooting pour Portraits de blogueuses le même jour. Il faisait gris mais doux ce jour-là, nous décidâmes donc de faire les photos en extérieur. Mais avant toutes choses, il nous fallait faire connaissance, ce que nous fîmes dans un petit bar-restaurant à Levallois, non loin de notre lieu de shooting. Et j’ai pu m’apercevoir de “l’effet Sandra” sur les gens : alors qu’elle m’attendait, elle avait fait connaissance avec le propriétaire du restaurant et ce dernier, fan de rugby, ancien joueur lui-même (environ 1m85 pour environ 100kg), avait l’air d’un gros nounours tout attendri devant la petit Sandra. Nous déjeunâmes rapidement mais nous eûmes le temps de discuter de la France, du Québec, de la route, des Etats-Unis… Elle était comme sur son blog, c’est-à-dire franche, directe, et vraiment sympa.
Isa, ma maquilleuse préférée (with Jaja, of course, ah ah), arriva quelques temps après notre déjeuner et se mit aussitôt au travail dans l’appartement où résidait Sandra durant son court séjour parisien. Puis nous nous rendîmes dans le parc que Sandra avait repéré pour nous auparavant. Le shooting se passa très bien malgré le temps menaçant, et Isa et moi pûmes être les témoins de “l’effet Sandra” : alors que nous prenions des photos près d’une petite mare, des enfants vinrent et s’assirent près de notre camionneuse et entamèrent une discussion comme s’ils la connaissaient depuis longtemps. Même la grand-mère qui était présente ne fit rien pour empêcher ses petits-enfants de rester un peu avec nous (alors que bon, une grand-mère de Levallois qui laisse sa petite-progéniture avec des inconnus, dont un noir et une métisse, ça n’arrive pas tous les jours… Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien hein).
L’après-midi passa très vite et je quittais à regret mon amie québécoise, j’aurais aimé pouvoir passer un peu plus de temps avec elle.
Mais puisque j’ai prévu de retourner au Canada l’an prochain, je ferai un petit détour par Montréal pour rendre visite à Sandra la camionneuse, la fille qui m’aura appris c’est que veut dire “la craque” et comment on prononce “Tabarnak”.