Friday, December 2, 2022

News Feed Comments

Une fan du Web : Emilie Ogez

juin 26, 2009 by  
Filed under Story

VrouuumMon arrivée la veille sur Marseille avait été quelque peu mouvementée. Avec un ami nous devions prendre le train de 11h16 à Gare de Lyon, le problème était qu’à 11h j’étais encore place d’Iéna. Autant dire que ça sentait légèrement le roussi… Le pire était que le prochain TGV pour Marseille était à 13h et quelque et je ne me voyais pas poireauter dans la gare pendant des lustres. J’avais donc 16 minutes pour traverser une partie de Paris via les quais, me garer, prendre mon billet à la borne et sauter dans le train.
Slalom entre les différents usagers de la route (frimeurs en Smart, escargots en Vélib’ et autres), appel (via le kit mains-libres bien sûr) auprès mon ami Matthieu pour lui demander de prendre mon billet à la borne, arrivée à Gare de Lyon, parking Diderot ouvert (comment ? Des places de disponibles après 8h30 ?), slalom parmi la foule de la gare (retraités bronzés, étudiants en vacances bientôt bronzés, parisiens loin, très loin d’être bronzés, et autres), triple saut qui m’aurait aisément qualifié pour le prochain meeting d’athlétisme au Stade de France et j’étais enfin dans le TGV. Un minute après les portes du train se fermaient.

Emilie OgezJ’étais à Marseille pour assister à différentes conférences sur le Web 2.0 et sa place dans les collectivités locales. En ce mercredi matin la première séance plénière avait pour thème Web 2.0 et politiques publiques : au delà des « effets de mode » : Blog, wiki, réseaux sociaux, personnalisation, agrégation de contenus… Quelle utilisation du web collaboratif pour les administrations locales et nationales ? Quels sont les nouveaux services ? Comment sont-ils créés, organisés et implémentés sur les sites ? Que peut-on attendre du web 2.0 durant ces dix prochaines années ? Une approche bien particulière donc, et très intéressante dans le sens où au niveau politique et local les différents acteurs commencent à comprendre tout l’intérêt du Web 2.0.
Pendant que je twittais sur le fait que mon ami et moi avions croisé la veille le nouveau président de l’OM dans notre hôtel, Emilie Ogez, intervenante à la plénière (et dans la vie blogueuse et Responsable Marketing & Communication pour la start-up XWiki) prenait la parole. Elle nous expliqua avec des mots très simples ce qu’était le Web 2.0, de quoi il était composé, la portée des différentes briques le composant… J’étais abasourdi, elle réussissait en quelques minutes à démystifier ce terme obscur pour beaucoup, et moi-même me définissant comme un enfant du web (j’ai commencé comme chef de projet web à la fin des années 90) je découvrais des nouveaux sites communautaires ou encore des approches nouvelles et innovantes.

Twittant que j’assistais à une conférence très intéressante, un de mes contacts, @chrisdabin, m’interpella en me disant qu’il fallait à tout prix que je parle à Emilie, cette dernière pouvant m’informer sur pas mal de choses autour de la blogosphère. Ni une ni deux je followais Emilie (@eogez) et je m’apercevais alors qu’elle twittait pendant sa propre conférence ! Je la félicitais alors pour son intervention très attrayante et après quelques messages sur Twitter nous nous rencontrèrent IRL pendant l’atelier sur les “Réseaux sociaux et communautés”. Nous n’avons pu discuter que quelques minutes car Emilie devait se rendre à Marseille St Charles pour rentrer sur Paris mais j’étais vraiment enchanté de faire sa connaissance, surtout dans de telles conditions ! C’est la première fois que je rencontrais quelqu’un grâce à Twitter et Chris avait entièrement raison, Emilie était une source d’information sans pareil sur le Personal Branding, le Web 2.0 et autres.

J’ai proposé à Emilie de faire partie de PDB et ce matin elle a accepté ! J’en suis vraiment heureux car elle correspond pleinement à un autre aspect de la blogosphère que je voulais à tout prix représenter dans Portraits de blogueuses.

MJP.S : voilà, après à peine quelques semaines je m’aperçois un peu plus chaque jour de la “puissance” de Twitter. Grâce à ce média je suis en contact avec des personnes que je n’aurais jamais pu connaître autrement. J’ai (malheureusement aussi) pu m’apercevoir que l’information y circule plus vite que n’importe où ailleurs : j’apprenais hier soir via Twitter la mort de Michael Jackson. Le King of Pop nous a quitté et avec lui une partie de mon enfance est remontée à la surface assez véhémentement.